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RÉSUMÉ

Le travail de copiste révèle bien des choses.


CONFIANCE (?)


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AUTEUR

Nicolas Lossec

 

schiele

 

Dessiner Egon Schiele.

 

Voici un expérience réalisée après l’expo Vienne 1900 au grand palais à Paris, autour des quatre grands : Klimt, Schiele, Moser et Kokoschka. L’ordre dans lequel les artistes sont cités correspond à leur côte de popularité, or dans l’expo c’est clairement Schiele, par sa virtuosité insolente, qui écrase tout le monde.
Je ne mésestime pas Klimt du tout (surtout qu’il était le maître ultime de Schiele), mais j’ai trouvé que d’une, il était sous représenté, et de deux, sa peinture rend moins bien en vrai qu’en reproduction sur papier (c’est rare d’ailleurs). Je n’en dirai pas plus, c’est juste mon avis.

Cette note sur Schiele se place directement derrière celle sur « l’investissement personnel », car je propose tout simplement d’explorer son œuvre avec un crayon à la main.

En temps normal je ne suis pas plus porté que ça sur les virtuoses, mais là …pfffiou ! Quand on pense qu’il est mort à 28 ans, ça fout le tournis.
Loin de moi l’idée de résumé le génie d’Egon Schiele à son « coup de crayon », mais un peu quand même ! Du moins c’est un bon début avant de se pencher vers ses peintures.

Avant d’essayer de peindre à la Schiele’s style, faisons d’abord des copies de ses dessins. Ce qui est agréable en plus c’est qu’il n’avait pas de tabou (ça lui a valu un peu de prison d’ailleurs) et que ses modèles peuvent prendre toutes les positions et si possible les plus incongrues.
Et là c’est quand même la claque ! Même à copier bêtement, c’est impossible. Oh, remarque, moi je dessine pas top, peut-être que quelqu’un de costaud y arrivera. Mais il reste cette vibration dans le trait, ces ondulations qui chez nous ne sont qu’hésitations et artefacts, chez Schiele ça devient vie.
Et puis on ne comprend pas bien comment ces courbes qui apparaissent exagérées, presque difformes, nous apparaissent comme naturelles et finalement érotiques.

Alors vous me direz qu’évidemment, c’est déformés, anguleux, violent parfois parce que c’est expressionniste ! C’est pas faux. Mais il a quelque chose d’universel chez Schiele qui dépasse largement le cadre expressionniste. Il nous offre une nouvelle façon de voir, pas forcément une nouvelle façon de montrer. Hum…c’est à méditer.

 

bas©EX-ES 2007 end